Intervention du Président du conseil scientifique de la Mission du Centenaire, M. Antoine Prost, lors des Assises pédagogiques du Centenaire

Un historien optimiste quant à la pérennisation de dispositifs mémoriels, calqués sur le modèle de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale. Bordeaux, le 25 mars 2019

Soucieux de ne pas banaliser le sens de l’engagement des combattants, M. Prost, spécialiste du monde des anciens combattants de la Grande Guerre, a tenu a rappeler l’importance de la question territoriale d’Alsace-Lorraine dans le sacrifice des Poilus.

S ‘exprimant sur les enjeux des commémorations et les outils institutionnels mis en place, M. Prost a affirmé : « La Guerre 14-18 n’a pas intéressé que l’école mais aussi le monde du spectacle et de la culture. »

Il a relevé la richesse documentaire considérable disponible sur la Première Guerre mondiale et la possibilité pour les enseignants et leurs élèves d’accéder en ligne à ces sources.

Et après : de nouvelles commémorations sont-elles possibles ?

À cette question clef M. Prost répond : « Oui car une double mobilisation institutionnelle  a été possible : celle du Ministère de l’éducation nationale  et celle de la Mission du Centenaire. Le premier s’est engagé dans la reconnaissance officielle des initiatives locales menées par ses équipes éducatives qui ont consacré du temps à des projets pédagogiques. La seconde, par la labellisation, a symboliquement joué un rôle majeur. »
Les élèves et leurs enseignants ont vu leur travail reconnu par le ministère, incarné par les Comités Académiques du Centenaire, et validé scientifiquement par la Mission du Centenaire.
Il est donc possible de renouveler une reconnaissance active de l’institution et une validation scientifique.

Le président du conseil scientifique s’est exclamé pour conclure : « Que cette commémoration fasse école ! »

©Loïc Gigaud