La mémoire de la déportation à l’honneur dans l’académie
Lili Leignel témoigne de sa déportation, enfant à 11 ans
En ce 27 janvier 2022, journée nationale de la mémoire des génocides, 77 ans après la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée rouge, les témoins de la déportation et de la Shoah se font rares, pourtant ils existent et ravivent le souvenir d’êtres disparus au seul motif qu’ils existaient, condamnés par une idéologie totalitaire génocidaire au pouvoir. Lili Leignel a témoigné le 2 décembre dernier au Mémorial Charles de Gaulle de Colombey-les-Deux Églises avec le soutien de l’AFMD (association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), notre partenaire.
Animée par Pascal-Éric Lalmy et Loïc Gigaud, respectivement IPR-IA d’histoire géographie et chargé de mission mémoire, cette formation de préparation au CNRD, Concours National de la Résistance et de la Déportation, a permis à Madame Leignel de s’adresser à 40 enseignants de l’académie de Reims, en distanciel. Elle a fait de ses auditeurs les dépositaires de son message à destination des collégiens et lycéens de l’académie.
Arrêtée en octobre 1943, par les Allemands avec sa famille, parce que juive, enfant de France, à Roubaix, dans le département du Nord où elle était née. Elle a raconté ce qu’elle a vécu avec franchise puis répondu aux interrogations des enseignants. Les journalistes locaux présents ont relayé l’événement.
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Lire l’article du JHM du 5 décembre 2021
Lire l'article de la VHM
Rappelons qu’après le camp nazi de Ravensbrück, Lili Keller-Rosenberg, comme elle s’appelait alors, a connu un transfert vers le camp de Bergen Belsen où elle a dû attendre le 15 avril 1945 pour connaître la libération par les soldats anglais.
Photo ©Mémorial Charles de Gaulle
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Créé lemercredi 26 janvier 2022
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RédacteurGigaud Loic
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Dernière mise à jourmercredi 26 janvier 2022
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