CNRD 2022-2023 : L’École et la résistance. Des jours sombres aux lendemains de la libération 1940-1945

« [L’ École] se révèle comme toujours dans l’histoire comme un prisme et un miroir de son temps ».
Tristan Lecoq
Inspecteur général (histoire – géographie)
Président du jury national des correcteurs du CNRD

La guerre déclarée à l’Allemagne nazie le 3 septembre 1939, mobilise nombre d’enseignants au nombre desquels, Marc Bloch, universitaire médiéviste de renom et grand résistant, œuvrant au service des essences de la Ière Armée, pour partie encerclée dans la poche de Dunkerque fin mai-début juin 1940.

Marc Bloch ©domaine public
La défaite consentie par le gouvernement Pétain et la mort de la IIIè République, consentie par une majorité de parlementaires à Vichy, le 10 juillet 1940, détruit l’édifice scolaire républicain : révocation d’un millier d’instituteurs classés à gauche, suspension des enseignants notoirement francs-maçons, des enseignants « juifs » (statut du 3 octobre 1940). Le 18 septembre 1940, les écoles normales d’instituteurs sont supprimées, refonte des programmes d’histoire et géographie, remplacement des bustes de Marianne par des portraits de Pétain.

L’école résista à cette oppression par des personnalités en vue comme Marc Bloch ou un Inspecteur général de l’Instruction publique, Gustave Monod. Il refusa d’appliquer le statut des juifs du 3 octobre 1940. Il s’impliqua à compter de la libération dans la démocratisation de l’école et le développement des liens entre le « peuple » et les « élites ».

Découvrir la communication de Tristan Lecoq, Inspecteur Général, sur Gustave Monod.

.Gustave Monod ©DR

Les enseignants du primaire ou du secondaire ne furent pas en reste, citons un exemple, Alfred Roux, instituteur en Vendée, qui paya de sa vie son engagement républicain.

Alfred roux ©DR

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Lisez l’intégralité de la communication de Tristan Lecoq.

Consulter la brochure en ligne CNRD 2022-2023 sur le site de la Fondation de la Résistance.