La pédagogie inversée
Cycle 4 : Cycle des approfondissements (5e, 4e, 3e)
Lycée voie générale
Lycée voie technologique
Sixième
Les médias diffusent des reportages à propos du dispositif de la classe inversée ou "pédagogie inversée". Plusieurs groupes d'enseignants de l'académie de Reims expérimentent ce dispositif.
- Qu'est-ce que la pédagogie inversée ?
La pédagogie inversée laisse l’élève préparer le cours à la maison à l’aide de vidéos, de podcasts, de lectures conseillées par l’enseignant. La séance en classe est alors l’occasion de travailler de manière différenciée en profitant de la présence de l’enseignant : pour certains élèves, il s'agit de réaliser des travaux en autonomie (travaux de groupes, analyse de documents en binôme, lecture du manuel...), pour d'autres, il s'agit de revenir avec le professeur sur ce qui a été vu à la maison.
Ce dispositif pédagogique rend les élèves acteurs de leur formation dans une activité porteuse de sens. Les difficultés ne sont plus renvoyées à la maison, chacun face à ses cahiers ou souvent sans aucune aide: l'apprentissage a lieu durant la classe. Le professeur n’est plus un simple transmetteur magistral des savoirs. Il devient un remédiateur pendant les mises en activités et demeure l'organisateur des savoirs dans la phase de structuration des connaissances. Au sein de la classe, les élèves trouvent des activités et des scénarios (tâches complexes) dans lesquels ils doivent s’impliquer. Actifs, les élèves comprennent, produisent et donc ensuite mémorisent davantage.
- Des questions qui se posent
1) Par rapport aux élèves :
- Que faire avec les élèves qui n’entrent pas dans la démarche (ne pas regarder en amont les vidéos) ?
- Est-ce une cause de fracture entre ceux qui ont accès à Internet à la maison et les autres ?
- Comment, chez les plus grands (3è) combattre l’habitude de tout attendre de l’enseignant sans être actif en classe ?
- Quelle activité leur faire faire chez eux en préparation : rien ? petite prise de notes ? répondre à un QCM en ligne ?
- Faut-il adopter cette démarche tout le temps ?
- Faut-il plutôt en faire un dispositif parmi d’autres (mais pour que les élèves se l’approprient, ne faut-il le faire assez régulièrement) ?
2) Par rapport à la fabrication ou à l’utilisation de vidéos ou de podcast :
- Comment garantir la pérennité des supports en renvoyant les élèves sur des sites internet comme Youtube ou comme les podcast radio ?
- Comment l’enseignant peut-il produire les supports vidéos s’il n’en trouve pas en ligne ?
Solution : mutualiser et faire une banque de vidéos ? Mais se posent aussi les problèmes de droits !
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Créé lemardi 17 mars 2015
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RédacteurJung-Arescaldino Agnès
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Dernière mise à jourmardi 24 mars 2015
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