|
Nombre
d'arrestations par trimestre
1940 |
3ème
trimestre |
1 |
4ème
trimestre |
0 |
1941 |
1er
trimestre |
0 |
2ème
trimestre |
3 |
3ème
trimestre |
2 |
4ème
trimestre |
2 |
1942 |
1er
trimestre |
9 |
2ème
trimestre |
0 |
3ème
trimestre |
5 |
4ème
trimestre |
0 |
1943 |
1er
trimestre |
10 |
2ème
trimestre |
6 |
3ème
trimestre |
0 |
4ème
trimestre |
8 |
1944
|
1er
trimestre |
21 |
2ème
trimestre |
28 |
3ème
trimestre |
8 |
De 1940
à la fin de 1941, le nombre d'arrestations a été
faible.
Le premier Rémois arrêté,
le 14 septembre 1940,
Georges
LANGLOIS, n'avait que 17 ans.
6,
allée du Rouge-gorge
Les
deux années suivantes, elles ont eu lieu par
vagues.
Par exemple, au cours du premier trimestre 1942,
le 26 février, ont été arrêtés des
militants politiques, des syndicalistes,
des Juifs en représailles à la
suite d'attentats contre des troupes d'occupation à Chalon-sur-Saône
et à Montceau-les-Mines ; 6 d'entre eux, déportés
à Auschwitz, y sont morts.
De la fin de l'année 1943 jusqu'à
la libération de Reims, le 30 août 1944 ,
les arrestations ont été beaucoup plus
nombreuses : on peut citer les arrestations de Juifs, le 27
janvier 1944, celles de résistants le 13 juin.
Parmi ces derniers, presque tous déportés
à Neuengamme, 13 ne sont pas rentrés.
Cette augmentation correspondait à l'extension
de la Résistance et à l'intensification
de la répression d'autant plus dure que les Allemands
connaissaient des difficultés face au débarquement allié
du 6 juin 1944 et des défaites qui vont aboutir à la
libération de la France.
L'un
des derniers Rémois arrêtés
a été
René
HUON,
qui été victime d'une rafle
quelques jours avant le Libération
154,
rue Ponsardin
Pour la plupart, le lieu d'arrestation
a été Reims.
Cependant 9 Rémois ont été
arrêtés dans le Sud-Ouest de la
France ou à la frontière espagnole
alors qu'ils tentaient de rejoindre la France Libre en passant par
l'Espagne.
Il y eut même une arrestation en
Allemagne d'un jeune qui ne voulait plus se soumettre au STO
( Service du travail obligatoire ).
|