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Enseigner la mémoire ? > Natzweiler-Struthof > Le site du camp et le plan de la visite | |||
Le Centre européen
du résistant déporté
Un lieu de mémoire de la déportation unique en France et qu'il faut préserver L'accès au Centre européen du déporté résistant
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Un lieu de mémoire de la déportation Le site de l'ancien camp du Struthof sous la neige Silence et recueillement Struthof
est le nom d'un lieu-dit de la vallée de la Bruche,
proche du village alsacien de Natzwiller (
en allemand Natzweiler ),
à une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg,
dans un site montagnard et forestier,
à 800
mètres d'altitude. En
septembre 1940, le site a été choisi par
le colonel
SS BLUMBERG, bourgmestre de Schirmeck
et ingénieur géologue, pour y implanter un camp dont
les déportés travailleraient à l'exploitation
du gisement
de granit
rose
de la région. La gare de Rothau aujourd'hui Le camp fut d'abord occupé par des droits communs allemands, puis par des déportés appartenant à de nombreuses nationalités ; les plus nombreux ont été les Polonais, les Soviétiques, les Néerlandais, les Français, les Belges, les Norvégiens et les Luxembourgeois. Les détenus étaient assujettis au travail forcé : construction de routes et de nouveaux baraquements, travaux de terrassement, puis à partir de mars 1944, construction d'usines souterraines destinées à la Luftwaffe. Dessin
de Henry GAYOT, déporté
NN Photographie
aérienne du site effectuée par la Royal Air Force Au milieu de l'année 1943, les déportés NN commencent à construire la Kartoffelkeller ( cave à pommes de terre ), nom de code d'un bâtiment en béton semi-enterré. Le 3 juillet 1943, le premier transport de déportés français NN ( Nuit et Brouillard ) est arrivé au Struthof, suivi de deux autres transports les 12 et 15 juillet 1943. En août 1943, 86 Juifs dont les corps étaient destinés à la constitution d'une « collection » de squelettes pour le professeur August HIRT de l'université du Reich à Strasbourg, ont été transférés d'Auschwitz à Natzweiler pour y être gazés. Au début de l'année 1944 de nombreux prisonniers de guerre soviétiques y ont été transférés. En août 1944, au fur et à mesure de l'avance des troupes alliées, des détenus des prisons d'Épinal, de Nancy, de Belfort et de Rennes ont été transférés au Struthof. Le 31 août 1944, 2 000 détenus ont été transférés du Struthof vers le camp de Dachau, puis l'évacuation du camp s'est poursuivie au cours du mois de septembre 1944. Au
cours de la nuit du 1er et 2 septembre 1944,
107 membres du Réseau Alliance
ont été amenés au camp et immédiatement
exécutés puis brûlés
dans le four crématoire. En septembre 1945, le ministère de l'Information a publié dans Notes documentaires et Études n° 140, le rapport officiel d'une inspection du camp de Natzweiler-Struthof réalisée le 1er janvier 1945, qui établissait un premier recensement des crimes et sévices perpétrés par les nazis dans ce camp : opérations de vivisection et de stérilisation, expérimentations médicales, essais de gaz, pendaisons, exécutions par balle tirée dans la nuquee.... Miloslav BILIK a mis en ligne ce rapport assorti de commentaires dans lesquels il apporte d'utiles correctifs et compléments d'information en s'appuyant sur les acquis des recherches historiques. La Fondation
pour la Mémoire de la Déportation a recensé
dans son Livre-Mémorial
3 000
déportés partis de France à destination
du camp du Struthof, dont 1 331
déportés NN,
auxquels il faut ajouter
les 1 464 déportés originaires des trois départements
d'Alsace-Moselle, annexés par le IIIème Reich Après la Libération, le camp du Struthof a été transformé en lieu d'internement administratif où étaient détenues des personnes ayant collaboré avec les nazis, puis il a servi de lieu de détention pour des détenus de droit commun. Depuis
1949,
la gestion du site a été placé
sous la tutelle du ministère des Anciens combattants et Victimes
de guerre. Le 23 juillet 1960, le Mémorial aux martyrs et héros de la déportation, ainsi que la nécropole nationale ont été inaugurés par le président de la République, le général de GAULLE. Le 3 novembre 2005, à l'occasion du 60ème anniversaire de la libération du camp, le président de la République, Jacques CHIRAC, a inauguré sur le site de Natzweiler-Struthof, le Centre européen du résistant déporté.
HORAIRES Le site historique de l'ancien camp de Natzweiler ainsi que le Centre européen du résistant déporté sont accessibles 7 jours sur 7, y compris les jours fériés.Du 1er
mars au 15 avril TARIFS La
visite de l'ancien camp seul est gratuite GROUPES SCOLAIRES Réservation
obligatoire
Du Struthof au KL-Natzweiler 18 et 19 septembre 2010 Journées européennes du patrimoine Exposition temporaire Francine Mayran - Témoigner de ces vies Exposition bilingue et itinérante Victor Klemperer, la langue confisquée / Die geraubte Sprache
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