2010
2009
Concours national de la Résistance et de la Déportation - Année 2009-2010
BO n° 23 du 4 juin 2009
Mémoires de la traite négrière, de l'escalavage et de leurs abolitions
BO n° 8 du 19 février 2009
2008
Enseignement de la Shoah à l’école élémentaire - Instructions pédagogiques
BO n° 29 du 17 juillet 2008
Le Parlement adopte définitivement la loi de Christine Albanel sur les Archives
1er juillet 2008
L'enseignement de la Shoah en CM2
Communiqué de presse du ministère de l'Éducation nationale
18 juin 2008
Commémoration du 90e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale
BO n° 24 du 12 juin 2008
Thème et réglement du Concours national de la Résistance et de la Déportation
Année 2008-2009
BO n° 18 du 8 mai 2008
Concours national de la Résistance et de la Déportation
Rectificatif
BO n° 11 du 13 mars 2008
Concours national de la Résistance et de la Déportation
BO n° 11 du 13 mars 2008
Lettre de mission adressée par Xavier Darcos
à Hélène Waysbord-Loing
27 février 2008
2007
22 Octobre
Commémoration du souvenir de Guy Môquet
et de ses 26 compagnons fusillés
BO n° 30 du 30 août 2007
Textes en annexe
Concours national de la Résistance et de la Déportation
2007-2008
BO n° 17 du 27 avril 2007
2006
Concours
national de la Résistance et de la Déportation
2006-2007
Bulletin
officiel
n° 17 du 27 avril 2006
10
Mai 2006
Mémoire de la traite négrière, de lesclavage
et de leurs abolitions
Encart
du BO n°16 du 20 avril 2006
Texte
adressé aux rectrices et recteurs dacadémie ;
au directeur de lacadémie de Paris ; aux inspectrices
et inspecteurs dacadémie, directrices et directeurs des
services départementaux de léducation nationale.
Journée
nationale commémorative
de l'appel historique du général de Gaulle à
refuser la défaite
et à poursuivre le combat contre l'ennemi
Décret
Décret n° 2006-313 du 10 mars 2006
publié le 19 mars 2006 au Journal Officiel n° 67
2005
Devoir
de mémoire
Mémoire de la traite négrière, de lesclavage
et de leurs abolitions
Circulaire
n° 2005-172 du 2 novembre 2005
publiée au BO n° 41 du 10 novembre 2005
27
janvier 2005
Journée de la mémoire de l'Holocauste
et de la prévention des crimes contre l'humanité
Lettre
circulaire du 14 janvier 2005
adressée par François Fillon, ministre de l'Éducation
nationale
aux proviseurs et principaux
Format PDF
2004
Journée
nationale célébrant le 86ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918
Texte
adressé aux rectrices et recteurs ; aux inspectrices et inspecteurs
d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale ; aux préfètes et préfets
Le 11 novembre prochain, 86e anniversaire de l'armistice
du 11 novembre 1918, la Nation rendra un hommage solennel aux combattants
et victimes de la Grande Guerre.
Comme chaque année, les chefs d'établissement,
les directrices et directeurs d'école sont invités à
faire évoquer dans les classes les événements
historiques qui seront commémorés ce jour, notamment
en rappelant aux élèves le bilan humain des quatre années
de guerre jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918.
En effet, la première guerre mondiale fut
un cataclysme qui coûta à l'Humanité dix millions
de morts et des dizaines d'autres blessés, handicapés
ou mutilés.
Le traumatisme dans les populations fut si violent
que ses conséquences engendrèrent, vingt ans après,
une autre conflagration, cinq fois plus meurtrière que la précédente.
Je vous demande de prendre contact avec les autorités
locales afin d'assurer la participation la plus large possible des
écoliers, des collégiens et des lycéens aux cérémonies
de commémoration.
Pour le ministre de l'éducation nationale,
de l'enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
Le directeur du cabinet
Jean-Paul FAUGÈRE
BO
n° 40 du 4 novembre 2004
Le
rapport d'Henry Rousso rendu public
Communiqué
de presse du ministère de l'Éducation nationale
du 14 octobre 2004
Le
5 octobre, Henry Rousso a remis officiellement à François
Fillon, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche, le rapport de la Commission sur le racisme et
le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon
III .
Dans
un souci de transparence, le ministre a décidé de rendre
publique l'intégralité de ce document.
Le
rapport sera prochainement publié aux Éditions Fayard.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20041014181
Lutte contre le racisme et l'antisémitisme
Mesures visant à prévenir, signaler
les actes à caractère raciste ou antisémite
en milieu scolaire et sanctionner les infractions
BO
n° 37 du 14 octobre 2004
Concours national
de la Résistance et de la Déportation
Année 2004-2005
BO
n° 18 du 6 mai 2004
27
janvier 2004 :
Journée de la mémoire de l'Holocauste
et de la prévention des crimes contre l'humanité
BO
n° 46 du 11 décembre 2003
2003
11 novembre 2003 :
Journée nationale célébrant
le 85ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918
BO
n° 38 du 16 octobre 2003
Concours national
de la Résistance et de la Déportation
Année 2003-2004
BO
n° 36 du 2 octobre 2003
2002
27
janvier 2003 :
Journée de la mémoire de l'Holocauste
et de la prévention des crimes contre l'humanité
BO
n° 47 du 19 décembre 2002
La Journée
nationale célébrant
le 84ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918
Note
de service du 24 octobre 2002
BO n° 40 du 31 octobre 2002
Le Concours
national
de la Résistance et de la Déportation
Année 2002-2003
BO
n° 31 du 29 août 2002
Communiqué
de presse
du 11 février 2002
Installation de la
Commission sur le racisme et le négationnisme
au sein de l'université Jean Moulin Lyon III
Jack Lang, ministre de l'Education nationale, a
installé lundi 11 février 2002 à 9 h 30, la commission
sur le racisme et le négationnisme au sein de l'université
Jean Moulin, Lyon III.
Présidée
par Henry Rousso, directeur de l'Institut d'histoire du temps présent,
la commission, composée d'éminents historiens chercheurs,
est chargée de faire toute la lumière sur le racisme
et le négationnisme qui ont pu trouver leur expression à
l'université Lyon III depuis plusieurs années.
Dans
la lettre de mission qu'il a adressée à Henry Rousso,
le 15 novembre 2001, le ministre de l'Education nationale lui a notamment
demandé de reconstituer " l'histoire du problème
" par une mise au jour objective des faits et de proposer une
interprétation fondée sur des sources fiables afin d'éviter
pour l'avenir le double écueil d'une occultation, volontaire
ou involontaire, du passé et d'une polarisation injustifiée
sur ces questions.
La commission devra remettre son rapport en janvier
2003.
Composition
de la commission :
- Henry
Rousso, président, directeur de recherche au CNRS, directeur
de l'Institut d'histoire du temps présent (IHTP) ;
- Annette
Becker, historienne, professeure à l'université Paris
X ;
- Philippe
Burrin, historien, professeur à l'Institut des hautes études
internationales de Genève ;
- Daniel
Filâtre, professeur de sociologie à l'université
Toulouse-Le Mirail ;
- Pierre-André
Taguieff, politologue et historien des idées, directeur de
recherche au CNRS ;
- Florent
Brayard, historien, chercheur à l'Institut historique allemand
de Paris et chercheur associé à l'IHTP.
Dossier
de presse
http://www.education.gouv.fr/presse/2002/racismedp.htm
© Ministère de l'éducation nationale
2001
Journée
nationale célébrant le 83ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918
NOR
: MENB0102300X
RLR : 554-9
NOTE DU 19-10-2001
MEN
BDC
Texte adressé aux rectrices et recteurs
d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie,
directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation
nationale ; aux préfètes et préfets
Le 11 novembre prochain, 83ème
anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, la Nation rendra
un hommage solennel aux combattants et victimes de la Grande Guerre.
Comme chaque année, les chefs d'établissement,
les directrices et directeurs d'école sont invités à
faire évoquer dans les classes les événements
historiques qui seront commémorés ce jour, notamment
en rappelant aux élèves le bilan humain des quatre années
de guerre jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918.
Cette évocation devra, cette année,
réserver une place toute particulière à la situation
des femmes et des enfants pendant la guerre.
En effet, 600 000 femmes sont devenues veuves et
760 000 enfants orphelins.
Ces non-combattants ont payé un lourd tribut
au conflit et ont souffert, leur vie durant, des conséquences
douloureuses de leur état de victimes et de l'absence irremplaçable
d'un époux ou d'un père.
Bien que la solidarité nationale se soit
manifestée à leur égard, atténuant ainsi
la souffrance et la détresse matérielle dans lesquelles
ils furent soudainement et brutalement plongés, leur douleur
morale n'a jamais totalement disparue.
Il est donc nécessaire aujourd'hui de rendre
hommage à leur courage et à leur abnégation et
de leur prodiguer une reconnaissance égale à l'affliction
qui les frappa.
Je vous demande aussi, avec une instance toute particulière,
de prendre contact avec les autorités locales afin d'assurer
la participation la plus large possible des écoliers, des collégiens
et des lycéens aux cérémonies de commémoration.
Pour
le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur du Cabinet
Christian FORESTIER
Bulletin
Officiel du ministère de l'Education Nationale
et du ministère de la Recherche,
n °39 du 25 octobre 2001.
Concours
national de la Résistance et de la Déportation
Année 2001-2002
NOR
: MENE0101629N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2001-146 DU 27-7-2001
MEN
DESCO A9
Réf. ; A. du 16-1-1997 ( B.O. n° 8 du 20-2-1997 )
Créé
en 1961 par le ministre de l'éducation nationale à la suite d'initiatives
d'associations et particulièrement de la Confédération nationale des
combattants volontaires de la Résistance, ce concours a pour objectif
de perpétuer
chez les jeunes français le souvenir des sacrifices consentis pour
le rétablissement de la légalité républicaine.
Il leur donne l'occasion de rencontrer directement
déportés et résistants, et d'établir à ce titre un lien tangible entre
les générations.
La
date des épreuves du concours national de la résistance et de la déportation
pour l'année scolaire 2001-2002 a été fixée au vendredi
8 mars 2002.
Pour le concours de 2002, le jury national propose
pour les classes de lycée d'enseignement général et technologique
et de lycée professionnel ainsi que pour les classes de troisième
de collège le thème suivant :
Connaissance
de la déportation et production littéraire et artistique
« Recherchez
et analysez des témoignages et des documents de différente nature
vous permettant d'approfondir vos connaissances sur l'histoire de
la déportation et de la résistance dans les camps de concentration
nazis.
En particulier, l'étude des productions littéraires
et artistiques réalisées par des déportés durant ou après leur détention,
ou par des non déportés, vous paraît-elle susceptible de contribuer
à la transmission de la mémoire de ce qui constitue un crime contre
la personne humaine ? »
L'attention
des jurys départementaux est attirée sur le fait qu'il s'agit d'un
thème pour les épreuves collectives, les épreuves individuelles devant
comporter des sujets choisis tout particulièrement et proposés par
ces jurys à partir de ce thème général.
Les sujets départementaux devront, pour tenir compte
de l'évolution des épreuves d'histoire, géographie et d'éducation
civique aux divers examens de l'enseignement secondaire, proposer
soit
une composition, soit une étude de documents donnant lieu à des questions
et à la rédaction d'un texte argumenté.
Pour
le ministre de l'éducation nationale et par délégation,
Le directeur de l'enseignement
scolaire
Jean-Paul
de GAUDEMAR
26
avril 2001
Lionel JOSPIN et le devoir de mémoire
Extraits du discours prononcé par le Premier
ministre,
à l’occasion de l’inauguration de la plaque
en hommage à Georges MORIN,
fonctionnaire de l'ONAC
déporté-résistant
[...] Nous
exprimons aussi cette reconnaissance en veillant au devoir de mémoire.
Cette année, notre pays célèbre, en particulier,
le souvenir de celles et ceux qui ont contribué, sur notre sol, il
y a soixante ans, à l’éveil de la Résistance.
[...] Ce travail de mémoire exige détermination
et lucidité.
Nous ne devons pas craindre de nous confronter à
notre passé, avec ses ombres et ses lumières.
Il nous faut lutter contre l’oubli et contre la
déformation des faits.
Nous devons savoir regarder notre Histoire en face.
Le Gouvernement s’y est appliqué à plusieurs reprises.
A l’occasion des cérémonies du 80ème anniversaire
de l’armistice de 1918, j’ai affirmé une première fois l’exigence
de vérité.
Lors de ma visite à Craonne, sur le Chemin des Dames,
j’ai souhaité que le souvenir des soldats qui, après avoir durement
combattu, avaient refusé d’être sacrifiés de façon irresponsable,
soit pleinement réintégré dans la mémoire collective.
De même, la responsabilité du régime de Vichy dans
la persécution des Juifs a été reconnue.
J’ai tenu à ce que les orphelins des déportés juifs
soient indemnisés pour réparer ce qui pouvait encore l’être, car j’estime
que la persécution particulière qui fut la leur devait être prise
en compte.
Nul ne doit rester à l’écart de cette entreprise
de mémoire.
Il est important que notre pays reconnaisse pleinement
les persécutions perpétrées durant l’Occupation contre certaines minorités – les
réfugiés espagnols, les tziganes ou les homosexuels.
C’est pourquoi le Gouvernement a notamment étendu,
en 1998, le droit à réparation aux déportés de nationalité étrangère
arrêtés en France.
Au moment où disparaissent les témoins de ces moments
tragiques de notre histoire, il me paraît nécessaire de renforcer
le rôle des fondations qui œuvrent à la perpétuation du souvenir de
la Seconde Guerre mondiale.
Depuis leur création, la Fondation pour la Mémoire
de la Déportation, la Fondation de la Résistance et la Fondation de
la France Libre ont alimenté la réflexion et nourri les débats sur
ces années sombres.
Animées, depuis le début, par les valeurs de la
Résistance, elles contribuent à les faire vivre encore aujourd’hui
et à les transmettre aux jeunes générations. Conscient de leur contribution
majeure au nécessaire travail d’élucidation du passé, le Gouvernement
a décidé de mieux soutenir ces institutions.
Le Musée de la France Libre, inauguré l’an dernier
par le Président de la République, a été créé pour conserver les témoignages
d’un grand chapitre de notre histoire.
Aujourd’hui, le Gouvernement souhaite renforcer
son soutien à la Fondation de la Résistance et à la Fondation pour
la Mémoire de la Déportation, afin de mieux garantir la pérennité
de leur mission.
Il a décidé d’accroître, dès l’an prochain, et de
façon très substantielle, la dotation en capital de ces deux fondations.
Au nom de cette même exigence de vérité, il est
temps d’éclairer mieux les événements d’Algérie. Il nous a fallu d’abord
mettre fin à l’hypocrisie des mots : la loi du 18 octobre 1999, à
l’initiative de la majorité parlementaire et votée à l’unanimité,
est venue qualifier de « guerre » les tragiques
événements d’Algérie.
En hommage aux soldats tombés au cours de cette
guerre, un Mémorial national sera édifié en 2002 à Paris. Le nouveau
maire de Paris, Bertrand DELANOË, m’a fait connaître son accord sur
le choix du site du Quai Branly. Celui-ci accueillera donc ce monument
où seront inscrits les noms de tous ceux qui sont « morts
pour la France » en Afrique du Nord.
La guerre d’Algérie doit pouvoir être, pour les
historiens, un objet d’étude.
Or, l’accès aux archives est indispensable pour
authentifier les faits.
C’est pourquoi une circulaire a ouvert aux chercheurs,
en 1999, par dérogation, les documents d’archives relatifs aux événements
tragiques du 17 octobre 1961.
Par une circulaire publiée aujourd’hui même au Journal
officiel, le Gouvernement autorise les historiens à accéder aux archives
publiques concernant la guerre d’Algérie.
Cette ouverture des archives ouvre la voie à un
travail historique de qualité, première et nécessaire étape de la
compréhension et de l’acceptation par tous de ce lourd passé.
J’ai souhaité permettre aux chercheurs de faire
toute la lumière nécessaire sur cette guerre de décolonisation, qui
fut aussi une guerre civile et durant laquelle des atrocités ont été
commises de part et d’autre.
Aucune victime ne doit être oubliée, ni du côté
algérien, ni du côté français. Nous ne pouvons pas non plus ignorer
les massacres dont les harkis ont été victimes.
Ce travail de vérité constitue un ciment puissant
pour notre communauté nationale, car il lui permet d’édifier de plus
solides fondations pour son avenir.
C’est inspirée par le même souci de justice et de
transparence que la France a milité activement pour l’instauration
et le développement d’une juridiction pénale internationale.
http://www.archives.premier-ministre.gouv.fr/jospin_version3/fr/ie4/contenu/22712.htm
2000
BO
n° 39 du 2 novembre 2000
Journée nationale célébrant
le 82ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918
NOR
: MENB0002836X RLR : 554-9 NOTE DU 27-10-2000 MEN BDC
Le 11
novembre prochain, le 82ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918, la Nation rendra un
hommage solennel aux combattants et victimes de la Grande Guerre.
Comme chaque année, les chefs d'établissement, les
directrices et directeurs d'école sont invités à faire évoquer dans
les classes les événements historiques qui seront commémorés ce jour,
notamment en rappelant aux élèves le bilan humain des quatre années
de guerre jusqu'à la fin des hostilités.
Ce bilan doit être l'occasion d'insister sur le
fait que la Première Guerre mondiale a pesé très lourdement sur la
jeunesse.
Elle a causé 9 millions de morts et 17 millions
de blessés dont 6,5 millions sont restés invalides.
Dans leur immense majorité, les victimes étaient
des hommes jeunes.
Les soldats morts au combat ont laissé 8 millions
d'enfants orphelins et 4 millions de veuves, jeunes femmes dont la
vie a été brisée.
Cette saignée démographique a touché très durement
la jeunesse européenne et particulièrement celle de la France qui
a vu disparaître quinze pour cent de ses jeunes adultes masculins.
À ces pertes directes, il faut ajouter l'impact
du déficit des naissances qui a résulté de la mobilisation.
On estime à environ 20 millions ce déficit cumulé
pour l'ensemble des belligérants européens.
Ce phénomène, à l'origine des « classes
creuses » , va, par un effet rebond, accroître la tendance
au vieillissement de la population : en France, dans les années trente,
« on fabrique plus de cercueils que de berceaux ! ».
C'est dire tout le prix que la jeunesse a payé à
ce conflit.
Ce 11 novembre doit aussi être l'occasion de rappeler
la place que la jeunesse francaise a occupée dans la Résistance face
à l'agression et à l'occupation nazie.
Ainsi, le 11 novembre 1940, la manifestation parisienne
des étudiants et des lycéens pour commémorer l'armistice, malgré les
risques encourus, a été l'un des premiers signes forts de la Résistance,
dans laquelle beaucoup de jeunes hommes et femmes s'engagèrent, parfois
très jeunes comme ces lycéens du lycée Buffon qui moururent pour la
liberté.
Il faut penser aussi aux jeunes soldats qui sont
tombés au combat en 1940, puis dans les Forces francaises libres et
dans la Résistance intérieure.
En rappelant aux élèves les sacrifices énormes que
consentirent tous ces jeunes, on leur transmettra un message de paix
et de fraternité.
Le terrible bilan de ces conflits monstrueux doit
sonner comme un appel à la raison, au respect de l'homme, de la vie
et de la jeunesse.
Je vous demande, avec une instance toute particulière,
de prendre contact avec les autorités locales afin d'assurer la participation
la plus large possible des écoliers, des collégiens et des lycéens
aux cérémonies de commémoration.
Pour
le ministre de l'éducation nationale et par délégation,
Le
directeur adjoint du Cabinet
André HUSSENET
Lettre
adressée en
octobre 2000 aux chefs d'établissement
par Jack LANG, ministre de l'Education
nationale
J'ai
choisi d'adresser à vos élèves quelques exemplaires de l'ouvrage intitulé
Dites
le à vos enfants ... Histoire de la Shoah en Europe.
Cette
initiative constitue la réponse que j'apporte à l'engagement pris
par le Premier Ministre lors de la conférence de Stockholm du mois
de janvier 2000 sur l'éducation, la mémoire et la recherche sur la
Shoah.
Elle s'inscrit également dans une perspective aujourd'hui
partagée par plusieurs pays d'Europe et qui vise à mieux faire connaître
ce que sont les persécutions racistes et antisémites.
Je souhaite donc que ce livre constitue pour les
élèves et pour leurs maîtres un outil pédagogique parmi d'autres,
à même d'apporter un éclairage complémentaire sur des faits qui comptent
parmi les plus sombres de l'histoire du XX° siècle.
Il pourra également être utilisé dans le cadre plus
général d'actions éducatives comme le concours de la Résistance et
de la Déportation ou bien encore les initiatives contre le racisme.
Je vous remercie d'en assurer la diffusion auprès
des enseignants et des documentalistes de votre établissement.
« Dites-le
à vos enfants » - Histoire de la Shoah en Europe
Communiqué de presse du 27 septembre
2000
Jack
LANG, ministre de l'Education nationale,
a décidé de favoriser la diffusion de l'ouvrage, « Dites-le
à vos enfants » - Histoire de la Shoah en Europe
dans les établissements scolaires du second
degré.
Disponible dans les Centres de documentation
et d'information, ce manuel s'adresse prioritairement
aux collégiens à partir de la quatrième jusqu'aux lycéens de terminale
et à tous leurs enseignants.
L'initiative du ministre se situe dans le droit
fil de l'engagement pris par le Premier ministre lors de
la conférence de Stockholm de janvier 2000 sur l'éducation, la mémoire
et la recherche sur la Shoah.
Elle s'inscrit également dans
une perspective aujourd'hui partagée par plusieurs pays d'Europe et
qui vise à mieux faire connaître ce que sont les persécutions
racistes et antisémites.
Par
rapport :
- aux programmes d'Histoire
et de Français en enseignement général et technologique, d'une part,
- aux programmes d'Histoire
en enseignement professionnel, d'autre part,
ce livre constitue pour les élèves et leurs maîtres
un outil pédagogique parmi d'autres.
Son thème central ( la
Shoah ) peut donner lieu à des développements dans d'autres disciplines,
comme l'Education civique, juridique et sociale, la Philosophie ou,
en Première, dans le cadre nouveau des Travaux personnels encadrés
( TPE ).
L'ouvrage peut également accompagner des actions
éducatives plus larges comme le concours de la Résistance et de la
Déportation ou les initiatives contre le racisme.
La large diffusion de ce livre ( 100
000 exemplaires ), consacré à la Shoah,
apporte un éclairage complémentaire sur des faits qui comptent parmi
les plus sombres de l'histoire du XXème siècle, renforçant
ainsi le travail pédagogique en profondeur mené par les enseignants
afin d'aiguiser les consciences de leurs élèves, -et futurs citoyens-.
BO
n° 31 du 7 septembre 2000
Concours national de la Résistance et de la Déportation
Année 2000-2001
NOR
: MENE0002108N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2000-129 DU 31-8-2000
MEN
DESCO A9
Réf. : A. du 16-1-1997 (B.O. du 20-2-1997)
La
date des épreuves du concours national de la Résistance et de la Déportation
pour l'année scolaire 2000-2001 a été fixée au jeudi
15 mars 2001.
Pour le concours de 2001, le jury national propose
pour les classes de lycée d'enseignement général et technologique
et de lycée professionnel ainsi que pour les classes de troisième
de collège le thème suivant :
" Née de réactions spontanées et éparses,
d'engagements divers, la Résistance française a évolué suivant des
formes multiples et s'est unifiée autour de valeurs communes afin
de libérer le territoire. Suivant les ressources dont vous disposerez
localement, vous montrerez comment La France libre et les résistants
de l'intérieur se sont organisés pour aboutir à la victoire ".
L'attention des jurys départementaux est attirée
sur le fait qu'il s'agit d'un thème pour les épreuves collectives,
les épreuves individuelles devant comporter des sujets choisis tout
particulièrement et proposés par ces jurys à partir de ce thème général.
Pour
le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le
directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul
de GAUDEMAR
Journée
nationale du souvenir de la Déportation
et du 55ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945
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