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Bulletin Officiel, lettres-circulaire et communiqués de presse
des ministères de l'Éducation nationale, de la Culture et de la Défense

2010 - 2009 - 2008 - 2007 - 20062005 - 2004 - 2003 - 2002 - 2001 - 2000


 











2010

22 octobre : commémoration du souvenir de Guy Môquet
et de l'engagement des jeunes dans la Résistance

BO n° 34 du 23 septembre 2010

BO n° 34 du 23 septembre 2010

Concours ntional de la Résistance et de la Déportation - 2010-2011
BO n° 20 du 20 mai 2010

Journée de la mémoire des génocides
et de la prévention des crimes contre l'humanité ( 27 janvier )

2009

22 octobre : commémoration du souvenir de Guy Môquet
et de l'engagement des jeunes dans la Résistance

BO n° 35 du 24 septembre 2009

Concours national de la Résistance et de la Déportation - Année 2009-2010
BO n° 23 du 4 juin 2009

Mémoires de la traite négrière, de l'escalavage et de leurs abolitions
BO n° 8 du 19 février 2009

2008

Semaine de l'Europe à l'École : 20 au 24 octobre 2008
Journée du souvenir de Guy Môquet
et de l'engagement des jeunes Européens dans la Résistance

BO n° 33 du 4 septembre 2008

Enseignement de la Shoah à l’école élémentaire - Instructions pédagogiques
BO n° 29 du 17 juillet 2008

Le Parlement adopte définitivement la loi de Christine Albanel sur les Archives
1er juillet 2008

L'enseignement de la Shoah en CM2
Communiqué de presse du ministère de l'Éducation nationale
18 juin 2008

Commémoration du 90e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale
BO n° 24 du 12 juin 2008

Thème et réglement du Concours national de la Résistance et de la Déportation
Année 2008-2009

BO n° 18 du 8 mai 2008

Concours national de la Résistance et de la Déportation
Rectificatif

BO n° 11 du 13 mars 2008

Concours national de la Résistance et de la Déportation
BO n° 11 du 13 mars 2008

27 février
Xavier Darcos a reçu des personnalités et des institutions
en charge de la mémoire de la Shoah

Communiqué de presse

Lettre de mission adressée par Xavier Darcos
à Hélène Waysbord-Loing

27 février 2008

2007

22 Octobre
Commémoration du souvenir de Guy Môquet
et de ses 26 compagnons fusillés

BO n° 30 du 30 août 2007

Textes en annexe

Concours national de la Résistance et de la Déportation
2007-2008

BO n° 17 du 27 avril 2007

2006

Concours national de la Résistance et de la Déportation
2006-2007

Bulletin officiel n° 17 du 27 avril 2006

10 Mai 2006
Mémoire de la traite négrière, de lesclavage et de leurs abolitions

Encart du BO n°16 du 20 avril 2006

   Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; au directeur de l’académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale.

Journée nationale commémorative
de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite
et à poursuivre le combat contre l'ennemi

Décret Décret n° 2006-313 du 10 mars 2006
publié le 19 mars 2006 au Journal Officiel n° 67

2005

Devoir de mémoire
Mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions

Circulaire n° 2005-172 du 2 novembre 2005
publiée au BO n° 41 du 10 novembre 2005

27 janvier 2005
Journée de la mémoire de l'Holocauste
et de la prévention des crimes contre l'humanité

Lettre circulaire du 14 janvier 2005
adressée par François Fillon, ministre de l'Éducation nationale
aux proviseurs et principaux
Format PDF

2004

Journée nationale célébrant le 86ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918

  Texte adressé aux rectrices et recteurs ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux préfètes et préfets

   Le 11 novembre prochain, 86e anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, la Nation rendra un hommage solennel aux combattants et victimes de la Grande Guerre.
   Comme chaque année, les chefs d'établissement, les directrices et directeurs d'école sont invités à faire évoquer dans les classes les événements historiques qui seront commémorés ce jour, notamment en rappelant aux élèves le bilan humain des quatre années de guerre jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918.
   En effet, la première guerre mondiale fut un cataclysme qui coûta à l'Humanité dix millions de morts et des dizaines d'autres blessés, handicapés ou mutilés.
   Le traumatisme dans les populations fut si violent que ses conséquences engendrèrent, vingt ans après, une autre conflagration, cinq fois plus meurtrière que la précédente.
   Je vous demande de prendre contact avec les autorités locales afin d'assurer la participation la plus large possible des écoliers, des collégiens et des lycéens aux cérémonies de commémoration.


Pour le ministre de l'éducation nationale,
de l'enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
Le directeur du cabinet
Jean-Paul FAUGÈRE

BO n° 40 du 4 novembre 2004

Le rapport d'Henry Rousso rendu public
Communiqué de presse du ministère de l'Éducation nationale
du 14 octobre 2004

   Le 5 octobre, Henry Rousso a remis officiellement à François Fillon, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le rapport de la Commission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III .
   
Dans un souci de transparence, le ministre a décidé de rendre publique l'intégralité de ce document.
   
Le rapport sera prochainement publié aux Éditions Fayard.

http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20041014181

Lutte contre le racisme et l'antisémitisme
Mesures visant à prévenir, signaler
les actes à caractère raciste ou antisémite
en milieu scolaire et sanctionner les infractions

BO n° 37 du 14 octobre 2004

Concours national
de la Résistance et de la Déportation
Année 2004-2005

BO n° 18 du 6 mai 2004

27 janvier 2004 :
Journée de la mémoire de l'Holocauste
et de la prévention des crimes contre l'humanité

BO n°  46 du 11 décembre 2003

2003

11 novembre 2003 :
Journée nationale célébrant
le 85ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918

BO n° 38 du 16 octobre 2003

Concours national
de la Résistance et de la Déportation
Année 2003-2004

BO n° 36 du 2 octobre 2003

2002

27 janvier 2003 :
Journée de la mémoire de l'Holocauste
et de la prévention des crimes contre l'humanité

BO n° 47 du 19 décembre 2002

La Journée nationale célébrant
le 84ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918

Note de service du 24 octobre 2002
BO n° 40 du 31 octobre 2002

Le Concours national
de la Résistance et de la Déportation
Année 2002-2003

BO n° 31 du 29 août 2002

Communiqué de presse
du 11 février 2002
Installation de la
Commission sur le racisme et le négationnisme
au sein de l'université Jean Moulin Lyon III


   Jack Lang, ministre de l'Education nationale, a installé lundi 11 février 2002 à 9 h 30, la commission sur le racisme et le négationnisme au sein de l'université Jean Moulin, Lyon III.

   Présidée par Henry Rousso, directeur de l'Institut d'histoire du temps présent, la commission, composée d'éminents historiens chercheurs, est chargée de faire toute la lumière sur le racisme et le négationnisme qui ont pu trouver leur expression à l'université Lyon III depuis plusieurs années.

   Dans la lettre de mission qu'il a adressée à Henry Rousso, le 15 novembre 2001, le ministre de l'Education nationale lui a notamment demandé de reconstituer " l'histoire du problème " par une mise au jour objective des faits et de proposer une interprétation fondée sur des sources fiables afin d'éviter pour l'avenir le double écueil d'une occultation, volontaire ou involontaire, du passé et d'une polarisation injustifiée sur ces questions.
   La commission devra remettre son rapport en janvier 2003.

   Composition de la commission :
          - Henry Rousso, président, directeur de recherche au CNRS, directeur de l'Institut d'histoire du temps présent (IHTP) ;
          - Annette Becker, historienne, professeure à l'université Paris X ;
          - Philippe Burrin, historien, professeur à l'Institut des hautes études internationales de Genève ;
          - Daniel Filâtre, professeur de sociologie à l'université Toulouse-Le Mirail ;
          - Pierre-André Taguieff, politologue et historien des idées, directeur de recherche au CNRS ;
          - Florent Brayard, historien, chercheur à l'Institut historique allemand de Paris et chercheur associé à l'IHTP.

Dossier de presse

http://www.education.gouv.fr/presse/2002/racismedp.htm

© Ministère de l'éducation nationale

2001

Journée nationale célébrant le 83ème anniversaire
de l'armistice du 11 novembre 1918

NOR : MENB0102300X
RLR : 554-9
NOTE DU 19-10-2001
MEN
BDC

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux préfètes et préfets

   Le 11 novembre prochain, 83ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, la Nation rendra un hommage solennel aux combattants et victimes de la Grande Guerre.
   Comme chaque année, les chefs d'établissement, les directrices et directeurs d'école sont invités à faire évoquer dans les classes les événements historiques qui seront commémorés ce jour, notamment en rappelant aux élèves le bilan humain des quatre années de guerre jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918.
   Cette évocation devra, cette année, réserver une place toute particulière à la situation des femmes et des enfants pendant la guerre.
   En effet, 600 000 femmes sont devenues veuves et 760 000 enfants orphelins.
   Ces non-combattants ont payé un lourd tribut au conflit et ont souffert, leur vie durant, des conséquences douloureuses de leur état de victimes et de l'absence irremplaçable d'un époux ou d'un père.
   Bien que la solidarité nationale se soit manifestée à leur égard, atténuant ainsi la souffrance et la détresse matérielle dans lesquelles ils furent soudainement et brutalement plongés, leur douleur morale n'a jamais totalement disparue.
   Il est donc nécessaire aujourd'hui de rendre hommage à leur courage et à leur abnégation et de leur prodiguer une reconnaissance égale à l'affliction qui les frappa.
   Je vous demande aussi, avec une instance toute particulière, de prendre contact avec les autorités locales afin d'assurer la participation la plus large possible des écoliers, des collégiens et des lycéens aux cérémonies de commémoration.

Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur du Cabinet
Christian FORESTIER

Bulletin Officiel du ministère de l'Education Nationale
et du ministère de la Recherche,
n °39 du 25 octobre 2001.

Concours national de la Résistance et de la Déportation
Année 2001-2002

NOR : MENE0101629N
RLR : 554-9
NOTE DE SERVICE N°2001-146 DU 27-7-2001
MEN
DESCO A9
Réf. ; A. du 16-1-1997 ( B.O. n° 8 du 20-2-1997 )

   Créé en 1961 par le ministre de l'éducation nationale à la suite d'initiatives d'associations et particulièrement de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance, ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes français le souvenir des sacrifices consentis pour le rétablissement de la légalité républicaine.
   Il leur donne l'occasion de rencontrer directement déportés et résistants, et d'établir à ce titre un lien tangible entre les générations.
   La date des épreuves du concours national de la résistance et de la déportation pour l'année scolaire 2001-2002 a été fixée au vendredi 8 mars 2002.
   Pour le concours de 2002, le jury national propose pour les classes de lycée d'enseignement général et technologique et de lycée professionnel ainsi que pour les classes de troisième de collège le thème suivant :

Connaissance de la déportation et production littéraire et artistique

   « Recherchez et analysez des témoignages et des documents de différente nature vous permettant d'approfondir vos connaissances sur l'histoire de la déportation et de la résistance dans les camps de concentration nazis.
    En particulier, l'étude des productions littéraires et artistiques réalisées par des déportés durant ou après leur détention, ou par des non déportés, vous paraît-elle susceptible de contribuer à la transmission de la mémoire de ce qui constitue un crime contre la personne humaine ? »

   L'attention des jurys départementaux est attirée sur le fait qu'il s'agit d'un thème pour les épreuves collectives, les épreuves individuelles devant comporter des sujets choisis tout particulièrement et proposés par ces jurys à partir de ce thème général.
   Les sujets départementaux devront, pour tenir compte de l'évolution des épreuves d'histoire, géographie et d'éducation civique aux divers examens de l'enseignement secondaire, proposer soit une composition, soit une étude de documents donnant lieu à des questions et à la rédaction d'un texte argumenté.

    Pour le ministre de l'éducation nationale et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR

26 avril 2001
Lionel JOSPIN et le devoir de mémoire
Extraits du discours prononcé par le Premier ministre,
à l’occasion de l’inauguration de la plaque
en hommage à Georges MORIN,
fonctionnaire de l'ONAC
déporté-résistant

   [...] Nous exprimons aussi cette reconnaissance en veillant au devoir de mémoire.
   Cette année, notre pays célèbre, en particulier, le souvenir de celles et ceux qui ont contribué, sur notre sol, il y a soixante ans, à l’éveil de la Résistance.
   [...] Ce travail de mémoire exige détermination et lucidité.
   Nous ne devons pas craindre de nous confronter à notre passé, avec ses ombres et ses lumières.
   Il nous faut lutter contre l’oubli et contre la déformation des faits.
   Nous devons savoir regarder notre Histoire en face.
   Le Gouvernement s’y est appliqué à plusieurs reprises.
   A l’occasion des cérémonies du 80ème anniversaire de l’armistice de 1918, j’ai affirmé une première fois l’exigence de vérité.
   Lors de ma visite à Craonne, sur le Chemin des Dames, j’ai souhaité que le souvenir des soldats qui, après avoir durement combattu, avaient refusé d’être sacrifiés de façon irresponsable, soit pleinement réintégré dans la mémoire collective.
   De même, la responsabilité du régime de Vichy dans la persécution des Juifs a été reconnue.
    J’ai tenu à ce que les orphelins des déportés juifs soient indemnisés pour réparer ce qui pouvait encore l’être, car j’estime que la persécution particulière qui fut la leur devait être prise en compte.
   Nul ne doit rester à l’écart de cette entreprise de mémoire.
   Il est important que notre pays reconnaisse pleinement les persécutions perpétrées durant l’Occupation contre certaines minorités – les réfugiés espagnols, les tziganes ou les homosexuels.
   C’est pourquoi le Gouvernement a notamment étendu, en 1998, le droit à réparation aux déportés de nationalité étrangère arrêtés en France.
   Au moment où disparaissent les témoins de ces moments tragiques de notre histoire, il me paraît nécessaire de renforcer le rôle des fondations qui œuvrent à la perpétuation du souvenir de la Seconde Guerre mondiale.
   Depuis leur création, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, la Fondation de la Résistance et la Fondation de la France Libre ont alimenté la réflexion et nourri les débats sur ces années sombres.
   Animées, depuis le début, par les valeurs de la Résistance, elles contribuent à les faire vivre encore aujourd’hui et à les transmettre aux jeunes générations. Conscient de leur contribution majeure au nécessaire travail d’élucidation du passé, le Gouvernement a décidé de mieux soutenir ces institutions.
   Le Musée de la France Libre, inauguré l’an dernier par le Président de la République, a été créé pour conserver les témoignages d’un grand chapitre de notre histoire.
   Aujourd’hui, le Gouvernement souhaite renforcer son soutien à la Fondation de la Résistance et à la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, afin de mieux garantir la pérennité de leur mission.
   Il a décidé d’accroître, dès l’an prochain, et de façon très substantielle, la dotation en capital de ces deux fondations.
   Au nom de cette même exigence de vérité, il est temps d’éclairer mieux les événements d’Algérie. Il nous a fallu d’abord mettre fin à l’hypocrisie des mots : la loi du 18 octobre 1999, à l’initiative de la majorité parlementaire et votée à l’unanimité, est venue qualifier de « guerre » les tragiques événements d’Algérie.
   En hommage aux soldats tombés au cours de cette guerre, un Mémorial national sera édifié en 2002 à Paris. Le nouveau maire de Paris, Bertrand DELANOË, m’a fait connaître son accord sur le choix du site du Quai Branly. Celui-ci accueillera donc ce monument où seront inscrits les noms de tous ceux qui sont « morts pour la France » en Afrique du Nord.
   La guerre d’Algérie doit pouvoir être, pour les historiens, un objet d’étude.
   Or, l’accès aux archives est indispensable pour authentifier les faits.
   C’est pourquoi une circulaire a ouvert aux chercheurs, en 1999, par dérogation, les documents d’archives relatifs aux événements tragiques du 17 octobre 1961.
   Par une circulaire publiée aujourd’hui même au Journal officiel, le Gouvernement autorise les historiens à accéder aux archives publiques concernant la guerre d’Algérie.
   Cette ouverture des archives ouvre la voie à un travail historique de qualité, première et nécessaire étape de la compréhension et de l’acceptation par tous de ce lourd passé.
    J’ai souhaité permettre aux chercheurs de faire toute la lumière nécessaire sur cette guerre de décolonisation, qui fut aussi une guerre civile et durant laquelle des atrocités ont été commises de part et d’autre.
    Aucune victime ne doit être oubliée, ni du côté algérien, ni du côté français. Nous ne pouvons pas non plus ignorer les massacres dont les harkis ont été victimes.
   Ce travail de vérité constitue un ciment puissant pour notre communauté nationale, car il lui permet d’édifier de plus solides fondations pour son avenir.
   C’est inspirée par le même souci de justice et de transparence que la France a milité activement pour l’instauration et le développement d’une juridiction pénale internationale.

http://www.archives.premier-ministre.gouv.fr/jospin_version3/fr/ie4/contenu/22712.htm

2000

BO n° 39 du 2 novembre 2000
Journée nationale célébrant
le 82ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918

NOR : MENB0002836X RLR : 554-9 NOTE DU 27-10-2000 MEN BDC

   Le 11 novembre prochain, le 82ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, la Nation rendra un hommage solennel aux combattants et victimes de la Grande Guerre.
   Comme chaque année, les chefs d'établissement, les directrices et directeurs d'école sont invités à faire évoquer dans les classes les événements historiques qui seront commémorés ce jour, notamment en rappelant aux élèves le bilan humain des quatre années de guerre jusqu'à la fin des hostilités.
   Ce bilan doit être l'occasion d'insister sur le fait que la Première Guerre mondiale a pesé très lourdement sur la jeunesse.
   Elle a causé 9 millions de morts et 17 millions de blessés dont 6,5 millions sont restés invalides.
   Dans leur immense majorité, les victimes étaient des hommes jeunes.
   Les soldats morts au combat ont laissé 8 millions d'enfants orphelins et 4 millions de veuves, jeunes femmes dont la vie a été brisée.
   Cette saignée démographique a touché très durement la jeunesse européenne et particulièrement celle de la France qui a vu disparaître quinze pour cent de ses jeunes adultes masculins.
   À ces pertes directes, il faut ajouter l'impact du déficit des naissances qui a résulté de la mobilisation.
   On estime à environ 20 millions ce déficit cumulé pour l'ensemble des belligérants européens.
   Ce phénomène, à l'origine des « classes creuses » , va, par un effet rebond, accroître la tendance au vieillissement de la population : en France, dans les années trente, « on fabrique plus de cercueils que de berceaux ! ».
   C'est dire tout le prix que la jeunesse a payé à ce conflit.
   Ce 11 novembre doit aussi être l'occasion de rappeler la place que la jeunesse francaise a occupée dans la Résistance face à l'agression et à l'occupation nazie.
   Ainsi, le 11 novembre 1940, la manifestation parisienne des étudiants et des lycéens pour commémorer l'armistice, malgré les risques encourus, a été l'un des premiers signes forts de la Résistance, dans laquelle beaucoup de jeunes hommes et femmes s'engagèrent, parfois très jeunes comme ces lycéens du lycée Buffon qui moururent pour la liberté.
   Il faut penser aussi aux jeunes soldats qui sont tombés au combat en 1940, puis dans les Forces francaises libres et dans la Résistance intérieure.
   En rappelant aux élèves les sacrifices énormes que consentirent tous ces jeunes, on leur transmettra un message de paix et de fraternité.
   Le terrible bilan de ces conflits monstrueux doit sonner comme un appel à la raison, au respect de l'homme, de la vie et de la jeunesse.
   Je vous demande, avec une instance toute particulière, de prendre contact avec les autorités locales afin d'assurer la participation la plus large possible des écoliers, des collégiens et des lycéens aux cérémonies de commémoration.

                                      Pour le ministre de l'éducation nationale et par délégation,
                                      Le directeur adjoint du Cabinet

André HUSSENET

Lettre adressée en octobre 2000 aux chefs d'établissement
par Jack LANG, ministre de l'Education nationale

   J'ai choisi d'adresser à vos élèves quelques exemplaires de l'ouvrage intitulé
Dites le à vos enfants ... Histoire de la Shoah en Europe.
   
Cette initiative constitue la réponse que j'apporte à l'engagement pris par le Premier Ministre lors de la conférence de Stockholm du mois de janvier 2000 sur l'éducation, la mémoire et la recherche sur la Shoah.
   Elle s'inscrit également dans une perspective aujourd'hui partagée par plusieurs pays d'Europe et qui vise à mieux faire connaître ce que sont les persécutions racistes et antisémites.
    Je souhaite donc que ce livre constitue pour les élèves et pour leurs maîtres un outil pédagogique parmi d'autres, à même d'apporter un éclairage complémentaire sur des faits qui comptent parmi les plus sombres de l'histoire du XX° siècle.
   Il pourra également être utilisé dans le cadre plus général d'actions éducatives comme le concours de la Résistance et de la Déportation ou bien encore les initiatives contre le racisme.
    Je vous remercie d'en assurer la diffusion auprès des enseignants et des documentalistes de votre établissement.

« Dites-le à vos enfants » - Histoire de la Shoah en Europe

Communiqué de presse du 27 septembre 2000

   Jack LANG, ministre de l'Education nationale, a décidé de favoriser la diffusion de l'ouvrage, « Dites-le à vos enfants » - Histoire de la Shoah en Europe  dans les établissements scolaires du second degré.
   Disponible dans les Centres de documentation et d'information, ce manuel s'adresse prioritairement aux collégiens à partir de la quatrième jusqu'aux lycéens de terminale et à tous leurs enseignants.
   L'initiative du ministre se situe dans le droit fil de
l'engagement pris par le Premier ministre lors de la conférence de Stockholm de janvier 2000 sur l'éducation, la mémoire et la recherche sur la Shoah.
   Elle s'inscrit également dans une perspective aujourd'hui partagée par plusieurs pays d'Europe et qui vise à mieux faire connaître ce que sont les persécutions racistes et antisémites.
   P
ar rapport  :
       - aux programmes d'Histoire et de Français en enseignement général et technologique, d'une part,
       - aux programmes d'Histoire en enseignement professionnel, d'autre part,
ce livre constitue pour les élèves et leurs maîtres
un outil pédagogique parmi d'autres.
   Son thème central ( la Shoah ) peut donner lieu à des développements dans d'autres disciplines, comme l'Education civique, juridique et sociale, la Philosophie ou, en Première, dans le cadre nouveau des Travaux personnels encadrés ( TPE ).
   L'ouvrage peut également accompagner des actions éducatives plus larges comme le concours de la Résistance et de la Déportation ou les initiatives contre le racisme.
   La
large diffusion de ce livre ( 100 000 exemplaires ), consacré à la Shoah, apporte un éclairage complémentaire sur des faits qui comptent parmi les plus sombres de l'histoire du XXème siècle, renforçant ainsi le travail pédagogique en profondeur mené par les enseignants afin d'aiguiser les consciences de leurs élèves, -et futurs citoyens-.

BO n° 31 du 7 septembre 2000
Concours national de la Résistance et de la Déportation
Année 2000-2001

   NOR : MENE0002108N
   RLR : 554-9
   NOTE DE SERVICE N°2000-129 DU 31-8-2000
   MEN
   DESCO A9
   Réf. : A. du 16-1-1997 (B.O. du 20-2-1997)

   La date des épreuves du concours national de la Résistance et de la Déportation pour l'année scolaire 2000-2001 a été fixée au jeudi 15 mars 2001.
   Pour le concours de 2001, le jury national propose pour les classes de lycée d'enseignement général et technologique et de lycée professionnel ainsi que pour les classes de troisième de collège le thème suivant :

" Née de réactions spontanées et éparses, d'engagements divers, la Résistance française a évolué suivant des formes multiples et s'est unifiée autour de valeurs communes afin de libérer le territoire. Suivant les ressources dont vous disposerez localement, vous montrerez comment La France libre et les résistants de l'intérieur se sont organisés pour aboutir à la victoire ".

   L'attention des jurys départementaux est attirée sur le fait qu'il s'agit d'un thème pour les épreuves collectives, les épreuves individuelles devant comporter des sujets choisis tout particulièrement et proposés par ces jurys à partir de ce thème général.

   Pour le ministre de l'éducation nationale
  et par délégation,

                                                                              Le directeur de l'enseignement scolaire
                                                                                 Jean-Paul de GAUDEMAR

Journée nationale du souvenir de la Déportation
et du 55ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945

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