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L'emplacement
du monument
Le
Monument aux morts de Chenay a
été érigé au centre du vilage, rue du
général Leclerc, en contre-bas de l'église paroissiale.
Oueuvre du monumentaiste GOURDON,
il a été inauguré en
1925.
Une
jeune femme figé dans la tristesse, portant à
la main une couronne de laurier, s'appuie sur une stèle rendant
hommage aux morts de la commune dont les noms sont gravés sur
une plaque de marbre blanc.
Au
pied du monument, une barrière métallique porte l'inscription :
C'est
pour ta liberté , passant, que nous sommes tombés |
L'hommage
aux morts de la commune
Chenay
à ses
héroïques
enfants
morts pour la
France
1914-1918
Ils ont bien
mérité de la patrie
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La
liste des morts de la commune
La
tombe du Français libre Maurice Nouvian
enterré dans le cimetière de Chenay
Maurice
NOUVIAN est né à Fismes
( Marne ), le 15 mai 1922.
Domicilié à Chenay
pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'est engagé au 5éme
Chasseurs d'Afrique pour rejoindre son père, le docteur
NOUVIAN, militant communiste déporté politique
au Sahara.
Il a fait toute la campagne
de Tunisie dans ce régiment.
Le 16 juin 1943,
il s'est engagé à Tripoli
dans les Forces françaises libres
en même temps que son père qui avait réussi à
s'évader du camp Bossuet et qui avait, lui aussi, participé
à la campagne de Tunisie sous le commandement du général
de LARMINAT.
Tankiste dans la Division
Leclerc, il a participé au débarquement
en Normandie, à la libération
de Paris.
Le 23 septembre 1944,
il est tué lors de l'attaque de son char à Bénaménil,
entre Lunéville et Baccarat.
Il a été réinhumé à
Chenay en
août 1945.
Une notice biographique lui a été consacrée dans L'Union
du 22 août1946.
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