La construction du monument

   Le Monument aux morts de Fismes se dresse tout en haut de la rue qui conduit à la gare, devenue après la Seconde Guerre mondiale la rue du docteur Génillon.

   Il a été construit en pierre d'Euville au milieu des années 1920, au terme d'un marché négocié par le président du Comité du Monument aux Morts, Monsieur ROLIN, secrétaire de mairie, qui avait perdu son épouse pendant les dernières semaines de la guerre.
   L''architecte, Édouard VEÏS, en avait présenté la maquette au Salon des Artistes Français.
   Ce monument s'élève à 8 mètres au-dessus du sol et il est surmonté d'une statue de 2,5 mètres de hauteur, œuvre du sculpteur François MOURGUES.
   Les inscriptions sur plaques de marbre ont été réalisées par le marbrier M. RENAULT.

   En 1998, le monument a été toiletté à l'occasion du 80e anniversaire de l'armistice de 1918. L'entreprise DESEUSTE a effectué le sablage de la pierre et une étudiante des Beaux-Arts a repeint les lettres en bordeaux. L'entreprise SOLOTRA a remis des pavés dans l'allée centrale ainsi que de la terre végétale. Les employés municipaux ont engazonné le pourtour du monument, planté des fleurs, enlevé les vieilles grilles, ouvrant ainsi le monument sur l'extérieur, et repeint la bordure qui le cerne.

La face nord du monument

   La face nord du monument porte la dédicace et la liste des Fismois morts pour la France au cours des deux guerres mondiales

   La statue qui surplombe la dédicace du monument et la liste des noms des Fismois morts pour la France en 1914-1198 et en 1939-1945, symbolise à la fois la victoire couronnée de lauriers ainsi que « l'attitude calme et digne de la ville de Fismes et sa confiance dans l'avenir ».

La statue et la dédicace du monument

Les morts de la Première Guerre mondiale

Les morts de Seconde Guerre mondiale

   Deux bas-reliefs représentent des profils de poilus casqués.
   Des inscriptions rappellent qu'ils ont combattu « pour le droit et la liberté ».

Bas-relief gauche

Bas-relief droit

La face sud du monument

   La face sud du monument perpétue le souvenir des épreuves subies par la ville au cours de la Première Guerre mondiale, de la citation à l'ordre de l'Armée qui lui a été décernée à ce tître, et des victimes civiles des deux guerres mondiales.

Le bas-relief central, qui repésente une veuve de guerre et ses deux enfants
dans la ville en ruines, est encadré par des bas-reliefs latéraux
aux profils de poilus qui rappellent ceux de la face avant

La citation à l'ordre de l'Armée

Bas-relief central

Bas-relief latéral gauche

Bas-relief latéral droit

Les victimes civiles

La cérémonie du 11 novembre 2006

   Le 11 novembre 2006, le fils du chef du réseau d'évasion belge Possum, Fred GREYER et le commandant Philippe CONNART, officier de l'Armée de l'Air belge, ont participé à la cérémonie du souvenir organisée à la mémoire des morts des deux guerres mondiales devant le Monument aux morts de Fismes, ville où le chef de Possum, Edgar POTIER, avait installé son équipe en 1943.

Germaine Nowacki dépose une gerbe au pied du monument aux morts
Son père Camille Beuré et sa sœur Raymonde
faisaient partie de l'équipe fismoise du réseau d'évasion Possum

L'allocution du maire de Fismes , Jean-Pierre Pinon
Au second plan à droite, le commandant Philippe Connart et Fred Greyer

À l'issue de la cérémonie les enfants des écoles de Fismes
accompagnés de leurs maîteresses, ont planté autour du monument
des bleuets, fleurs du souvenir