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Le rôle des États-Unis
dans la 2e guerre mondiale

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Introduction

   Lorsqu'en 1939 la guerre éclate en Europe, les États-Unis où la population est majoritairement isolationniste, entendent conserver à tout prix leur neutralité et ne pas se laisser entraîner dans la guerre comme en 1917.
   Néanmoins, l'action résolue du président Roosevelt permet de faire bénéficier le Royaume-Uni, puis l'Union soviétique d'une aide matérielle qui s'intensifie à la fin de 1941 après Pearl Harbor.
   L'attaque japonaise modifie radicalement le cours du conflit en plaçant les
États-Unis à la tête de la Grande Alliance au service de laquelle ils mettent toute leur puissance financière, économique et militaire jusqu'à la victoire totale des Alliés.

I. Le rôle limité des États-Unis jusqu'en décembre 1941

1. Les « lois de neutralité »

   Votées par le Congrès à partir de 1935, elles interdisent aux États-Unis d'intervenir directement dans le conflit jusqu'en décembre 1941.

2. La clause « cash and carry » et la « loi prêt-bail »

   Grâce à la ténacité de Roosevelt, les États-Unis apportent cependant leur soutien et leur aide aux Franco-Britanniques dès 1940, puis à l'Union soviétique à partir d'octobre 1941.

3. L'entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941

   La destruction de la flotte américaine du Pacifique par les Japonais à Pearl Harbor sort les États-Unis de leur isolationnisme et marque une étape importante dans la mondialisation du conflit.

II. Les États-Unis « arsenal des démocraties » à partir de 1942

1. La mobilisation économique

   Les États-Unis transforment leur économie en crise en économie de guerre et se lancent dans le « Victory Programm ».

2. La mobilisation militaire

   Les États-Unis rétablissent la conscription, mobilisent 12 millions d'homme et de femmes, reconstruisent leur flotte de guerre et fabriquent en très grandes séries avions, canons, chars, moyens de transports militaires.

III. Les États-Unis à la tête de la Grande Alliance jusqu'à la victoire de 1945

1. Dans les opérations militaires en Europe

   Les États-Unis se lancent dans une stratégie frontale reposant sur des débarquement massifs en Afrique du nord, en Sicile, en Italie du Sud et en France ( Normandie, Provence ), libèrent l'Europe occidentale, puis opèrent leur jonction avec l'Armée rouge à Torgaü sur l'Elbe au cœur du Reich hitlérien acculé à la capitulation sans condition reçue par le général Eisenhower à Reims le 7 mai 1945.

2. En Asie et dans le Pacifique

   Les États-Unis stoppent l'offensive japonaise à Midway et Guadalcanal, entreprennent avec l'amiral Nimitz la reconquête des îles du Pacifique île par île ( tactique du saut de puce ), et acculent après les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki le Japon à la capitulation sans condition, reçue par le général MacArthur sur le cuirassé Missouri, navire rescapé de Pearl Harbor, le 2 septembre 1945.

3. Dans le règlement du conflit

   Les États-Unis sont présents dans toutes les conférences interalliées ( Argentia, Anfa, Téhéran, Yalta, Potsdam ) dont la plupart se réunissent à leur initiative et dans lesquelles ils jouent un rôle de premier plan.

Conclusion

   En 1945, c'est en grands vainqueurs que les États-Unis abordent l'après-guerre, sûrs de leur force symbolisée par le monopole de l'arme nucléaire, confortés dans leur rôle de première puissance mondiale, mais conscients aussi que l'avènement de l'Union soviétique comme grande puissance mondiale leur interdit désormais de retourner à leur isolationnisme traditionnel.

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© CRDP de Champagne-Ardenne, 2000
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