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Jacques Détré,
jeune industriel rémois engagé dans la Résistance,
assurait un dépôt d'armes quand, le 28
décembre 1943, il fut arrêté sur dénonciation
par la Gestapo.
Interrogé et torturé à plusieurs
reprises d'abord dans les locaux sinistres du siège
de la Gestapo, puis à la prison Robespierre
de Reims, il n'a pas parlé.
Couvert de blessures, le crâne défoncé,
il a été laissé sans soins dans un cachot jusqu'à
la mort.
18,
rue Jeanne d'Arc
Le siège de la Gestapo photographié en 1986 avant sa
destruction
Le
square des victimes de la Gestapo
aménagé à l'emplacement de la maison réquisitionnée
par les nazis
pendant la 2ème guerre mondiale
Les
journaux locaux de l'époque L'Éclaireur
de l'Est et Nord-Est dans leur édition
du 7 janvier 1944 relatent les obsèques de Jacques
DETRÉ à la cathédrale.
Ces articles font état d'une foule nombreuse,
de la présence d'un grand nombre de notabilités civiles
et religieuses, mais se gardent bien d'évoquer les causes de
la mort.
Jacques
Détré, lieutenant d'artillerie
à Vitry-le-François en décembre 1940
10,
place Godinot
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