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Rémois fusillés...
- Marcel
CHATTON, fusillé à Châlons -sur-Marne, le
24 décembre 1941
- Georges
DARDENNE, fusillé à Châlons-sur-Marne, le
13 janvier 1942
- Edouard
QUENTIN, fusillé à Châlons-sur-Marne, le
13 janvier 1942
- Aimé
BLONDIN, fusillé au Mont Valérien, le 24 octobre
1942
- Roger
MARTIN, fusillé à Suresnes, le 13 mai 1943
- Michel
LATARCHE, fusillé à Cessuy-sur-Tille ( Côte
d'Or ),
le 6 septembre
1943
- Raymond
HANGARD, fusillé à Charleville ( Ardennes ),
le 25 janvier 1944
- Marcel
MORTREAU, fusillé au Mont Valérien, le 5 avril
1944
- Marcel
CHEVAL, fusillé à Châlons-sur-Marne, le 6
juin 1944
- Roger
KERGER, fusillé à Châlons-sur-Marne, le 6
juin 1944
- Raoul
MATHIEU, fusillé à Châlons-sur-Marne, le
6 juin 1944
- Georges
MONAUX, fusillé à Châlon-sur-Marne, le 6
juin 1944
- Charles
TASSERIT, fusillé Châlon -sur-Marne, le 6 juin 1944
- Raymond
GUERARD, fusillé à Troyes le 26 Août 1944
- Eugène
TOURTE, fusillé à la Ferme de l'espérance,
le 27 août 1944
- Jean
BEAUBRAS, fusillé au fort de Brimont, le 28 août
1944
- Henri
MIDOL, fusillé au fort de Brimont le 1944
- Edmond
POTTELAIN, fusillé au fort de Brimont, le 28 août
1944
- Marie
OGNOIS, fusillé à Tournes ( Ardennes ),
le 29 août 1944
- Paul
SCHLEISS, fusillé à Tournes ( Ardennes ),
le 29 août 1944
- André
SCHNEITER, fusillé à Tournes ( Ardennes ),
le 29 août 1944
... que
la liste est longue.
Les trois premiers fusillés :
trois jeunes militants communistes
Marcel
CHATTON a
été arrêté le 23 septembre 1941
et condamné pour impression et diffusion de tracts.
Il a été, à 22 ans, le premier Rémois fusillé.
20, rue de la Cerisaie
Georges
DARDENNE
et
Edouard QUENTIN
arrêtés sur dénonciation le 6 novembre 1941 par
la Gestapo,
ont été condamnés aux travaux forcés à
perpétuité
pour distribution de tracts et journaux clandestins.
Ils ont été en fait fusillés comme otages
à Châlons-sur-Marne le 13 janvier 1942
à la suite d'un attentat commis contre un officier allemand à
Dijon.
6,
rue Favart d'Herbigny
Square
des victimes de la Gestapo,
rue Jeanne d'Arc
Plaque apposée initialement 85, rue Fléchambault
rue disparue du vieux quartier Saint-Remi
devenue aujourd'hui allée Fléchambault
Les
fusillés du «Jour le plus long »
Le 6 juin 1944, à 17heures 30, alors que les
Alliés ont réussi à prendre position
sur les plages de Normandie, 7 résistants marnais
sont exécutés devant les poteaux de la Buttes des Fusillés,
sur le terrain de la Folie entre Châlons-sur-Marne et l'Epine.
Parmi eux, 5 Rémois ont
ainsi payé de leur vie leur action de résistants.
La
Butte des fusillés ...
sur
le terrain de la Folie, près de Châlons-en-Champagne
Marcel
CHEVAL et Georges MONAUX, membres du mouvement
Libé-Nord
et du réseau de la SNCF ont été arrêtés
en décembre 1943 à la suite de sabotages de locomotives.
5,
rue de Sébastopol
Square des victimes
de la Gestapo,
rue Jeanne d'Arc
Plaque initialement apposée 21,
rue de l'Octroi
Quant
à Raoul MATHIEU et à Roger
KERGER, ils étaient dans le même groupe FTPF ( de
Francs-Tireurs Partisans Français ) et avaient pris part
à divers sabotages à Reims et aux environs.
80,
avenue de Paris
12,
rue François Dor
A ce groupe appartenait aussi Roger
TASSERIT, déporté à Buchenwald en janvier 1944, dont le père, Charles,
grand blessé de la guerre 1914-1918, résistant,
fut au nombre des fusillés de l'Epine.
12,
rue du général Carré
Ce certificat est signé par Sir
Arthur TEDDER, Maréchal de l'Air,
adjoint du commandant
suprême des forces expéditionnaires alliées en Europe,
le Général EISENHOWER .
Il a été délivré après
la guerre à un membre du réseau Possum
, « en gage de gratitude et de remerciement pour l'aide apportée
aux marins, soldats, aviateurs du Commonwealth, aide que leur a permis
de s'évader ou d'éviter d'être pris par l'ennemi ».
Rue des Trois Piliers
Dans le quartier du Faubourg de Laon,
nous avons été surpris de trouver un grand
nombre de plaques.
Notre recherche nous a mis sur la trace du réseau
Possum, réseau d'aide aux
aviateurs alliés, parachutés ou tombés en
France.
Il fallait les cacher, leur fournir de faux papiers,
les héberger et surtout leur permettre de rejoindre l'Angleterre.
Ce réseau, fondé en Belgique, avait
des ramifications dans toute la partie Nord de la France et dans notre
région, à Fismes surtout et à
Reims.
Bien des résistants du réseau Possum
furent arrêtés et déportés.
Henri
TOURTE faisait partie de ce réseau.
34,
rue des Trois Piliers
Boulanger,
il était plus particulièrement chargé du ravitaillement.
En août 1944, il abritait un agent de l'Intelligence
Service ce qui lui valut d'être arrêté par
la Gestapo, et passé par les armes deux jours plus tard à
la Ferme de l'Espérance sur la commune
de Beaumont-sur-Vesle.
A
quelques heures de la Libération de Reims
Au
moment même où la ville de Reims allait être libérée,
trois Rémois sont tombés sous les balles
allemandes à Tournes dans les Ardennes.
Tous les trois étaient des résistants
actifs.
Marie
OGNOIS distribuait
des journaux clandestins
et était un agent de liaison du mouvement Libé-Nord
...
43,
rue Ruinart de Brimont
...
dirigé alors par Paul SCHLEISS
34,
rue Emile Zola
Ce
dernier a assuré l'unité des mouvements de résistance
à l'échelon local
avec André SCHNEITER,
chef départemental
du BOA ( Bureau des opérations
aériennes )
et du mouvement Ceux de la Résistance dans
l'arrondissement de Reims.
...
26,
boulevard de la Paix
Tombés
dans un guet-apens le 8 juillet 1944, ils ont été emmenés
à la prison de Charleville et fusillés
à Tournes le 29 août, le jour même
où commençait la libération de Reims.
Voici comment, sous le titre "
Un de leurs derniers crimes ",
Jacques VADON retrace le massacre du bois de la Rosière
:
Le
29 août 1944, quelques heures avant leur départ, les
Allemands se résignent à libérer les patriotes
détenus à la prison de Charleville, place Carnot, environ
un cinquantaine d'hommes et de femmes.
Mais sur l'insistance de la Gestapo et de la Milice française,
ils décidèrent de fusiller au préalable quelques
otages.
Et c'est ainsi que treize malheureux, désignés
au hasard, sont extraits de leur cellule et transportés en
camion au bois de la Rosière ( commune de Tournes )
où ils sont aussitôt abattus.
On leur avait fait croire qu'on allait les libérer.
Parmi eux, il y avait deux femmes.
Jacques
VADON, 1940/1944 les Ardennes en images,
1977 SODIM Bruxelles
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