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Durant l'entre-deux-guerres
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Au lendemain de
la 1ère guerre mondiale, se posa la question de savoir si les corps
des soldats tués au combat seraient rassemblés dans des nécropoles ou
rendus à leur famille. La loi
du 25 novembre 1918 a créé une Commission
nationale des sépultures pour définir les principes architecturaux
de base des cimetières militaires.
Les
trois types de stèles Le travail entrepris durant la guerre et poursuivi en 1919 s'amplifia dans les années 1920. La loi du 29 octobre 1921 a institué le droit au pèlerinage annuel aux frais de l'Etat, pour les familles qui désiraient se rendre sur la tombe de leur parent reposant en sépulture perpétuelle. En 1924, les équipes de l'état civil avaient procédé, sur les anciens fronts, à 960 000 exhumations tandis que, grâce à la loi du 31 juillet 1920, 230 000 corps étaient restitués aux familles. Les agents de
l'administration contrôlaient et inspectaient les entreprises privées
chargées des regroupements en cimetières nationaux et des restitutions. Dans la Marne, furent ainsi érigés le Calvaire de la Ferme des Wacques dédié aux morts de la 28ème brigade décimée en 1915, qui a été inauguré en 1919, puis le Monument-Ossuaire de la Ferme de Navarin élevé à la mémoire des combattants français et alliés morts sur le front de Champagne de 1914 à 1918, qui a été inauguré en 1924. Sur l'ex-front d'Orient, 5 100 corps furent rapatriés pour être remis aux familles, tandis que les autres étaient regroupés dans de grands cimetières tels que Bitola en Yougoslavie, Salonique en Grèce ou Seddul Bahr en Turquie Sur l'ancien front d'Italie fut construit l'ossuaire de Pederobba. Après les exhumations
dans des petits cimetières et la création de cimetières
de regroupement comme celui de Sillery
dans la Marne,
les équipes d'identificateurs de l'état civil relevèrent, de 1926 à
1928, 32 025 corps sans sépulture, parmi lesquels 6 911 Français furent
identifiés. La loi
de finances du
11 juillet 1931
pour l'embellissement des nécropoles a
permis d'accélérer l'achèvement des nécropoles de Notre-Dame de Lorette,
Douaumont, L'accroissement des crédits autorisa un nouveau développement de recherches qui aboutit à la découverte, entre 1932 et 1935, de 47 890 corps ( 26 699 Français et 25 191 Allemands ) ; leurs plaques permirent l'identification de 9 625 Français. Les recherches
systématiques cessèrent officiellement vers la fin de 1935.
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